Les troupes du SPDC brûlent régulièrement des villages entiers: BPHWT.
Un équipe de santé mobile BPHWT (Back Pack Health Worker Team) de Inter Pares vient de publier un rare rapport illustré sur les indigènes Karen vivant sous le joug du junta militaire birmane, qui malgré ses méfaits est soutenu par les investisseurs étrangers surtout pétroliers.
Ah Lay et sa femme, Mu Ray vivent dans l’État Karen, autrefois indépendant, souvent la cible d’offensives militaires. Les douze villages de la région ont tous été incendiés par le SPDC (SLORC en anglais). Cachés des troupes, ces villageois doivent trouver une terre où cultiver le riz, la noix de bétel et les fruits chaque saison des semailles. Près de 33 % des ménages ont été victimes de travail forcé par le SPDC sur des barrages et des pipelines, près de 10 % de déplacement forcé, et 25 % ont vu leurs réserves de nourriture confisquées ou détruites.
Des millions d'indigènes ont fui la Birmanie vers les pays voisins – Thaïlande, Inde, Bangladesh, Chine et Malaisie. On connaît mal l’ampleur des atrocités commises par le régime, à l'exception de sa répression violente depuis 20 ans du mouvement démocrate mené par Aung San Suu Kyi, et l’incurie paranoïaque des généraux à la suite du cyclone Nargis en mai 2008.
Voir notre post précédent et Wikipédia sur la Birmanie.
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