à toi, aux yeux parfois de pluie
Paysages décrits, de ma présence libérés
parfaits, indéfinis qui disent mes espaces,
étreints d'incertitudes
vous manquez à mon corps
Vos lents basculements aux marches de la mer
vos frontières eschériennes meurtries de lents détours
esquissent des silhouettes
au frêle de mes peines.
De vous la terre naît quand je nais à la terre
terre où ce jour je ne suis que passages
Féconde, irradiée,
tes souvenirs au sombre si ténu
essaimés de retours
s'abandonnent à cette aube
où tu n'es plus
que de sable
aux baroques, imprévisibles
Incertaines finement
tes limites argentées aux vagues en ridelles
attestent nos partages
tracent
approximatives
la demeure de tes sols, de tes eaux
où
- enfoui-
je me terre
Tu es cette lumière aux yeux parfois de pluie
insoumise
sauvage
d'où naissent
tous les hommes.
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